Le vétiver est originaire du sous-continent indien. Il fut acclimaté par l’homme dans toutes les zones tropicales et subtropicales. Java, Madagascar, Haïti et La Réunion sont les plus gros producteurs mondiaux.

Le vétiver est une plante qui ressemble à une graminée de prairie, mais ses feuilles ne sont pas plates comme celles des graminées, elles ont une section en forme de V. Elles peuvent atteindre 1,50 m de hauteur dans les régions tropicales et subtropicales, mais atteignent seulement 80 cm de hauteur dans nos régions et en pot. 

Ses feuilles sont longues et fines avec des bords dentelés et coupants, qui lui servent à se prémunir des animaux qui pourraient vouloir la manger.

Ses racines, quant à elles, s’enfoncent plutôt à la verticale. Elles sont très longues et « frisées », pouvant atteindre plusieurs mètres de longueur.

A la différence de la quasi-totalité des autres plantes, pratiquement toutes les variétés de vétiver sont stériles (notamment Vetiveria zizanoïdes, la plus utilisée). Ainsi la seule manière de le reproduire se fait en multipliant les pousses par bouturage.

On pense que cette perte de capacité de venir à fleur et à graine est liée au caractère très ancien et primitif de cette plante.

Le vétiver est une plante rustique, très résistante à la sècheresse, avec une forte amplitude écologique.

Il est rencontré dans une gamme extraordinairement large de pH et de salinité. Un plant peut survivre 200 ans.

Sa plantation est peu coûteuse, et son entretien ultérieur n’est pas exigeant.

Seul bémol, quasiment, le vétiver ne résiste pas au froid. Tout au plus peut-il supporter un léger gel pendant quelque heures à condition de ne pas avoir ses racines dans une terre humide. On le trouve donc peu en Europe.

Le vétiver a plusieurs utilisations différentes, que nous allons successivement aborder :